Le spectacle continue…Il n’y a point de fin à une famille qui a une descendance !
L’arbre de mémoire a été écrit après une déception.
Voulant reproduire le schéma de mon père, qu’en son temps je n’avais pas compris, je me suis trouvé confronté à la même désillusion inhérente au décalage logique des générations.
Si dans le passé, quelles que soient les évolutions, la hiérarchie des âges était respectée, aujourd’hui, nouvelles technologies, smartphones et autres objets non encore identifiés ont complètement bouleversés les règles de fonctionnement d’une famille.
Mais, avec l’âge, ses membres finissent par éprouver ce besoin atavique dont les liens familiaux d’antan se prévalaient.
J’ai donc raconté l’idée d’un grand-père s’étant imaginé planter un arbre dans la mémoire de ses petits-enfants plutôt que dans une terre dépourvue d’histoire. Puis, ayant à mon tour échoué, j’ai tenu à planter un arbre dans mon jardin TOUT SIMPLEMENT.
Et puis, la suite s’est écrite d'elle-même.
Ils sont venus, les petits, les grands, les jeunes, les moins jeunes, ceux qui entrevoient que le passé est commun à toutes les générations. Les branches sont différentes mais le tronc demeure solidement ancré dans l’histoire familiale. Et le miracle a eu lieu. Mon arbre a fleuri et le banc familial s’est enrichi.
L’histoire extraordinaire d’un Tarabula né il y a quelques siècles, continuera tant que ses descendants feront le geste qui empêchera l’oubli d’effacer l’existence qui nous a été offerte sur la planète bleue.
Mon troisième roman se trouve maintenant réorienté. Je vous en dirai plus la prochaine fois. Au début de l’hiver, lorsque les pensées se livreront à de nouveaux accents et élans du cœur.