C’est toujours pareil, dès mon dernier livre paru, j’ai une fringale de l’écrit.
Les mots, les phrases enrobées d’émotions ne sont pas au guide Michelin, mais à ma table, ma souris s’apprête à les dévorer. Et si la musique s’octroie un espace entre le silence et mes pensées, c’est un feu d’artifice qui s’empare de mes sens.
Depuis que je suis devenu raisonnable, n’ayant plus qu’une passion, ma plume longtemps jalouse et frustrée me consacre tout son temps. Je suis en accord avec moi-même. A tel point que :
Au Sommet de la Vague, ma dernière nouvelle, n’attend pas le résultat du concours. Elle veut que j’agrandisse la famille.
J’avais un roman en cours, avant que je ne m’inscrive à ce concours qui m’a demandé nombre de nuits pour le créer, en deux mois. C’est l’histoire…. D’un horloger. J’en ai un autre aussi…Le voleur du temps..et encore une dizaine.
Mais c’est toujours pareil, il y a toujours une idée coupe file qui vient supplanter toutes les autres.
Donc, après mon périple à bord de Blue Moon, un personnage est venu frapper à la porte de mes rêves. Je suis pressée a-t-elle dit.
Le thème :
Natalia, une toute jeune enfant, va faire la rencontre d’un homme.
Cela se passe après la première guerre mondiale. Après avoir parcouru des milliers de kilomètres, tandis qu’elle déblaie la neige devant sa maison, apparaît un étrange personnage. Elle apprendra à le connaître, aura peur de lui, avant de le voir comme un sauveur venu de nulle part.
Pour une fois, j’ai le titre avant d’avoir écrit la dernière ligne
L’homme qui n’avait pas de nom.